DEPART : Au parking de la réserve naturelle de Bruges – Balade en aller-retour


Arrêt n°1 : En fond de vallée


Une fois le parking quitté, le groupe est invité à emprunter la digue puis à descendre en pied de digue en fond de vallée. Après s’être présenté et avoir expliqué le contexte de la balade en rappelant les objectifs de la démarche des 55 000 hectares, à partir d’une carte IGN, le groupe découvre les dynamiques paysagères historiques des lieux et leurs grandes problématiques actuelles : Comment concilier le double statut de zone inondable et zone humide de la vallée ? Comment créer les conditions d’accueil et d’accès du public sur ce territoire à dominance privée ? Comment protéger ou renforcer la présence d’une agriculture maraîchère urbaine ?


Un jeu pour lire les paysages est proposé aux participants. À l’aide d’une tablette numérique et du logiciel de géolocalisation « Evrytrail », les paysagistes-animateurs proposent en premier de piocher un mot qu’ils ont déterminé au préalable puis de prendre en photo, au fil de la balade, un élément dans le paysage illustrant ce mot. L’ensemble des photos prises par les participants sont donc cartographiées puis envoyées le lendemain à tous les participants par mail.






















Arrêt n°2 : Sur le pont de la Jallère


Cet arrêt à mi-parcours est l’occasion de profiter d’un point de vue sur la vallée et d’en faire le commentaire : le double rôle des jalles, irriguant et drainant, est mentionné ; le défrichement récent de grandes parcelles boisées pour les mettre en culture montre le rôle majeur de l’agriculture dans le mantien des paysages ouverts ; la digue comme une ligne franche et nette de séparation entre des paysages industriels d’un côté et des paysages naturels/agricoles de l’autre est souligné ; le système et les modes de gestion complexes de l’eau sur la vallée sont évoqués.


Arrêt n°3 : À l’intérieur d’une exploitation maraîchère


M. Laville et sa fille accueillent le groupe, avec un goûter local et bio, sur leur exploitation de maraîchage pour faire découvrir le lien direct entre la diversité de leurs activités et les paysages : histoire et évolutions des productions et modes de culture de l’exploitation ; les capacités d’adaptation au milieu (sol, climat), au marché (vente en direct, aux centres commerciaux, aux régies cantines de certaines écoles, aux amaps) et aux attentes des consommateurs (kiwis bio, variétés de légumes très nombreuses) pour perdurer dans la zone maraîchère.


Arrêt n°4 : En bord de jalles


Le retour par la digue offre l’occasion aux participants de revenir sur ce qu’ils ont vu à l’aller à la lumière des échanges et du témoignage de M. Laville. Pour conclure, un dernier arrêt en bord de jalles sert à bien rappeler que ces paysages sont artificiels et que le tracé des jalles n’est pas naturel tout en donnant des signes visibles dans les paysages qui permettent d’en déchiffrer  l’artificialisation.


Distribution aux participants au fin de parcours : 

-Le livret de présentation du projet des 55 000 hectares

-Un guide de la boucle verte

Balade en bord de Dordogne et du grand marais


























DEPART : Au lieu dit Mondion


Arrêt n°1 : En bord de Dordogne


Sur les berges de la Dordogne, autour d’un plan topographique de la presqu’île d’Ambès et après s’être présenté et avoir expliqué le contexte de la balade, les particularités physiques du marais sont présentées aux participants : le rôle d’éponge du marais à la fois drainant et irriguant entre Dordogne et Garonne ; la forme de cuvette en point bas du marais comme une assiette.


Sur le même principe, à l’aide de la tablette numérique et du logiciel de géolocalisation «Everytrail», les paysagistes-animateurs ont cette fois-ci proposé aux visiteurs-observateurs les mots suivants :

Cultiver // Marcher // Transporter // Se déplacer // Habiter // Jardiner // Pêcher // Cueillir // Se nourrir // Produire // Exploiter // Traverser // Communiquer // Travailler // Observer


Le résultat de cette balade participative a ensuite été adressé le lendemain par mail à tous les participants.





















Arrêt n°2 : En bord de jalles


Le groupe est invité à observer la particularité du tracé rectiligne et la composition des berges enherbées et bétonnées d’une jalle. Ont alors été abordés et discutées : les problématiques de gestion du système hydraulique du marais, l’importance de son entretien pour prévenir les

inondations, son rôle écologique. Le rôle du SPIPA a également été présenté.


Arrêt n°3 :Dans la cuvette


À l’approche du point bas du marais, encore en eau, le groupe est invité à faire silence pour faciliter l’observation potentielle d’oiseaux. Autour de la carte topographique, c’est à nouveau l’occasion de rappeler et bien faire comprendre le rôle et le système complexe du marais avec ses problématiques d’entretien liées aux intérêts parfois divergents des acteurs du marais (chasseurs, cultivateurs, éleveurs, naturalistes) dans la gestion de l’eau.


Arrêt n°4 : Une pelle ancienne


Une pelle en pierre de taille, aujourd’hui sans usage car un agriculteur a supprimé la jalle qui l’alimentait, souligne les difficultés à relier les enjeux agricoles et les enjeux de gestion des inondations. La perte de connaissances vernaculaires du système complexe de gestion des jalles est évoquée.


Distribution aux participants au fin de parcours : 

-Le livret de présentation du projet des 55 000 hectares

-Un guide de la boucle verte